Commencer son article par un tel titre, laisse augurer du contenu de son papier. Effectivement, Aurélien a craqué sur la Z 1000 SX. « …. La nouvelle Kawasaki Z1000SX nous a surpris. » Commence-t-il. « Force est de constater que la marque japonaise a bien bossé : en effet, la firme d’Akashi ne s’est pas contentée de rajouter un carénage intégral adaptable ou une tête de fourche à son roadster pour concevoir une routière. » Continue-t-il.
Plus loin, on peut lire : « Si la SX reprend la même partie-cycle rigoureuse que celle de la Z standard … son ergonomie générale a été repensée et modifiée pour garantir un meilleur confort de conduite. Des changements qui donnent l’impression immédiate d’avoir à faire à une nouvelle machine. Son look est certes moins radical que celui de la Z 1000, mais tout aussi sportif, racé et flatteur que celui d’une Ninja … la selle pilote a gagné en épaisseur (comme celle du passager d’ailleurs), afin de garantir plus de confort …Pour couronner le tout, la finition est top … Bien née sur le plan esthétique, la nouvelle Z1000SX l’est aussi sur le plan dynamique. L’essai réalisé essentiellement sur des routes qui n’en finissaient pas de tourner et de présenter diverses qualités de revêtements, la SX n’a jamais montré de réels signes de faiblesse. Au contraire. Très maniable et véloce, ce roadster touring a même dévoilé un comportement très sain. Et que l’on roule pépère en ville, vite sur autoroute ou à l’attaque sur les petites départementales espagnoles. »
L’inter titre d’Aurélien : Cette Kawa c’est de la bombe ! démontre que le journaliste est tombé sous le charme de la SX. La suite de son article confirme : « A son guidon, le pilote est assez bien protégé par une bulle réglable à la main – et à l’arrêt – sur trois positions via un ingénieux bouton poussoir se trouvant sous le tableau de bord. Pour le reste, la vie à bord s’est avérée royale … » Un mot sur le moteur qui a été légèrement policé : « Moins nerveux et surtout moins capricieux à bas régimes, le moteur offre en revanche une belle allonge et ce, jusqu’à sa zone rouge située à 11000 tr/mn. Souple, il reprend avec conviction à 35 km/h en 6ème à 1000 tr/mn. Et puis lorsqu’on le cravache, le 4-pattes de la Kawasaki commence à se réveiller et à tracter fort vers 3 500 tr/mn, pour exploser à partir de 6 500 tr/mn.
La conclusion d’Aurélien Girard résume son essai : « Polyvalente. Voilà ce qui caractérise le mieux la nouvelle Kawasaki Z 1000SX. Machine au look flatteur et ravageur, bien finie, dotée d’une mécanique et d’une partie-cycle performantes et joueuses … »
Xavier de Montchenu a également apprécié la Z1000SX, s’est bien amusé à son guidon et l’écrit dans Moto-Journal. Son chapeau résume la vocation de la SX : « Un peu de douceur dans ce monde de brutes. C’est la thèse défendue par la Z1000SX auprès des amateurs de sport lassés des sacrifices à consentir au guidon. Le retour en grâce des sport-GT ? Bien possible … »
Il précise quel est le type de motard visé par la SX : « Son objectif, c’est d’attirer les motards à la fibre sportive, mais en leur apportant des aptitudes au touring, en mélangeant de façon bien dosée. Protection, confort, ergonomie et capacité d’emport le cas échéant. » Son intertitre : « Bonnes manières » souligne la réussite des objectifs des concepteurs de la SX. Il poursuit : « La SX est d’ailleurs loin de n’être qu’une Z rhabillée. Il suffit de regarder la liste des modifications pour voir que la moto a été pensée dans son ensemble, non comme un replâtrage. Enfin, il fait un parallèle avec la Z 1000 naked : « Si la SX n’est pas aussi crapuleuse que sa sœur, ça reste une Z avec, entre les pattes, un moteur qui pousse fort et un châssis qui permet de l’exploiter. »
Il confirme la réussite des objectifs avoués de la SX : « L’effort de la SX pour proposer une Z plus vivable au quotidien ou sur longs trajets est tel qu’on peut dire du pari qu’il est réussi. Plus qu’un roadster civilisé, la SX remet au gout du jour l’idée de la sportivo-GT où la convivialité n’est pas sacrifiée sur l’autel des performances, mais où le plaisir de conduite reste un critère primordial. » Tout est dit.