Il ne lui manquait que le titre constructeur en Supersport, son avance de 21 points au classement pouvant encore être dépassée par les 25 points de la victoire. Mais Kenan Sofuoglu du team Kawasaki Puccetti Racing n’a pas failli en se contentant des 20 points de la 2ème place à moins d’une seconde du vainqueur.
D’ailleurs, Kenan Sofuoglu a occupé la seconde position des feuilles de temps quasiment tout le week-end. Lors des 3 séances d’essais libres son temps à systématiquement été deuxième à quelques millièmes de seconde du premier.
Mais lors de la séance qualificative, Sofuoglu a montré qui était le patron du Supersport en signant le nouveau record de la piste une seconde plus vite que son précédent record en étant le seul pilote à descendre sous les 2’01, en 2’00’’989, et en reléguant le deuxième plus rapide à près de 8/10ème de seconde. Une sorte de chrono d’anthologie !
En course, Sofuoglu a mené la première moitié et est resté second dans la roue du leader la seconde moitié. Pour sécuriser le titre constructeur, Kenan n’a pas tenté le diable et a parfaitement atteint son objectif.
Champion du Monde pilote et constructeur en Supersport, en Superbike le résultat est encore plus impressionnant. Car hormis les titres pilote et constructeur acquis depuis Jerez, Jonathan Rea et Tom Sykes ont accumulé les performances aux guidons de leurs Ninja ZX-10R.
Déjà, c’est Tom Sykes qui a remporté près de la moitié des Superpôles puisqu’il s’est avéré le plus rapide 6 fois sur 13. Au classement des Superpôles, Sykes mène logiquement avec 247 points devant … Rea qui en totalise 220, 31 devant le 3ème.
Ensuite, avec 179 tours en tête de course pour Rea et 171 pour Sykes, une Kawasaki a mené largement plus de la moitié du temps puisque la Ninja ZX-10R a occupé la tête 350 des 511 tours de cette saison 2015.
Enfin, le KRT remporte tout aussi largement le classement des teams avec 947 points au compteur, 321 devant le deuxième !
Bref, Kawasaki a enrichi son palmarès comme jamais et cette saison 2015 va rester dans l’histoire, une telle domination d’une marque ne s’étant jamais produite auparavant.
Kawasaki a placé la barre très haute cette année, est-il possible de faire encore mieux ? Ça va être le challenge de 2016.