Déjà titré depuis la première course du Mans au début du mois, le challenge de Grégory lors de la finale d’Albi était de monter sur tous les podiums de la saison. Déjà, Grégory y a signé sa sixième pôle position sur les sept possibles, mais lors de la première course qu’il a dominé en prenant un très bon départ et en creusant tout de suite un écart sur ses adversaires, un mauvais choix de pneu arrière qui s’est très rapidement dégradé lui a fait baisser de rythme après seulement 6 tours.
Du coup, ses adversaires sont revenus et à deux tours de la fin, le podium lui échappait, Grégory Leblanc plaçant sa Kawasaki en 4ème position. Déçu de ne pas avoir réalisé le grand chelem, Grégory se rattrapait dans la deuxième confrontation en choisissant cette fois-ci la bonne gomme et remportait la dernière course de la saison. 13 podiums sur les 14 possibles, 8 victoires, 3 deuxièmes et 2 troisièmes places qui lui permettent de remporter le championnat avec 85 points d’avance sur le second – excusez du peu - le pilote Kawasaki a affolé tous les compteurs cette saison, sans oublier sa victoire aux 24 Heures du Mans.
En fait, la seule fausse note qui a émaillé cette saison parfaite, c’est sa chute qui a éliminé la Ninja ZX-10R n° 11 lors du Bol d’Or. Mais cela prouve que Grégory n’est pas un robot et ça lui donne un coté humain.
En tout cas, Christian Bourgeois, le patron de la compétition de Kawasaki France et Gilles Stafler, manager du team GSR ne se sont pas trompés en choisissant Grégory Leblanc pour porter les couleurs Kawasaki en championnat de France Supersport.