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21 Mai 2018 Clément Desalle retourne la situation en Allemagne

Clément Desalle a magnifiquement retourné la situation en Allemagne, parvenant à se classer quatrième d’un GP qui avait mal débuté pour lui pour conserver sa troisième place au championnat. Treizième du GP, Julien Lieber avait lui un top huit en poche avant de se faire balayer par un adversaire.

Deux chutes samedi au début de la course qualificative allaient reléguer la Kawasaki Monster Energy de Clément Desalle en vingt et unième position sur la grille de départ des courses, obligeant le récent vainqueur du GP de Russie a parfaitement réussir ses envolées. Exploitant la puissance de sa Kawasaki KX450F-SR, Clément qui avait fêté la veille son vingt neuvième anniversaire allait s’élancer dans le top six des deux manches, contrôlant à chaque fois le champion du Monde en titre pour se classer cinquième puis quatrième des courses, décrochant la quatrième place du GP et consolidant sa seconde place au championnat après huit courses.
Auteur la veille d’une excellente qualification, son équipier Julien Lieber entrait lui huitième derrière la grille; bien parti en première manche et huitième à l’arrivée, Julien était bien parti pour récidiver dans la seconde quand un autre pilote le percutera et l’entrainera dans sa chute. Reparti vingt quatrième il parviendra à franchir le drapeau à damiers en dix-neuvième position, conservant sa place dans le top dix au championnat.
 
­Clément Desalle : « Samedi je me suis mal qualifié en chutant dès le second virage, puis encore une fois peu après, pour finalement me classer vingt et unième. On sait tous que la place sur la grille est primordiale ici, et je dois dire que je n’ai pas très bien dormi en essayant de trouver une solution pour bien partir. Finalement j’ai réussi deux bons départs pour me classer cinquième et quatrième, selon un scénario similaire ; j’étais six-sept au départ, j’ai forcé en début de course pour doubler quelques pilotes pour finir cinquième et quatrième des courses, défendant à chaque fois ma place face à Cairoli. Ici c’était important de rester sur ses roues ! 
 
Julien Lieber : « Je suis content de ma première manche, ou j’ai pris un bon départ puis doublé quelques pilotes ; quand je suis arrivé derrière Van Horebeek impossible de le doubler, nous avions sensiblement la même vitesse. J’ai encore pris un bon départ en seconde manche, j’ai doublé assez vite Coldenhoff et Cairoli pour me retrouver encore une fois derrière Van Horebeek qui a fait une erreur et m’a entrainé dans sa chute. Je n’ai jamais su reprendre mon rythme, je me suis retrouvé loin au classement au milieu de pilotes moins rapides et j’ai encore chuté une fois pour finalement marquer deux points. Ce n’est pas le résultat espéré mais j’avais la vitesse pour le top huit, j’ai pris de bons départs et je suis content des réglages de ma moto. »