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5 MINUTES AVEC TERRY RYMER

L’Endurance moto est un monde bien particulier, qui se trouve à des années lumières du Grand Prix ou du Superbike. Pourtant, la star Kawasaki Terry Rymer est un des rares pilotes à avoir conquis les deux disciplines.
« J’ai commencé ma carrière de pilote en 1984, à Brands Hatch. Etant originaire du Sud de Londres, c’était mon circuit local et tout a vraiment décollé à partir de là. J’ai vite débarqué en Superbike, en obtenant ma première victoire sur la scène mondiale en 1989, puis en remportant l’équivalent du Championnat Superbike Britannique, en 1990.

Je suis arrivé en Endurance presque par hasard, mais cela fait partie de mes souvenirs préférés. En 1992, je voulais quitter le championnat britannique mais je n’avais aucune alternative jusqu’à ce que le patron du Team français Kawasaki Endurance, Christian Bourgeois, me propose de rejoindre son Team pour faire équipe avec Carl Fogarty, un pilote avec qui j’avais croisé le fer à de nombreuses reprises.

Notre plus grande force cette année-là, c’était notre moto. Le prototype ZXR750 que nous développions était incroyable, le moteur était tellement puissant. Toutes les autres écuries avaient des moteurs spécifiques pour les qualifications ou pour la course, mais nous, nous utilisions le même moteur pour les deux épreuves, ce qui nous donnait un réel avantage.

Je pense que mon plus grand souvenir, c’est lorsque nous sommes allés faire des tests au Japon, pour les 8H de Suzuka. Quand je suis arrivé, j’ai vu deux motos, des caisses entières de pièces détachées et une dizaine de mécaniciens des usines Kawasaki, en uniformes et casquettes gris, travaillant sans relâche pour améliorer la moto. J’ai également participé plusieurs fois aux 200km de Suzuka, une course considérée comme un entraînement pour celle des 8H.

Certains pensent que l’Endurance est une compétition plus facile, car le rythme y est moins rapide, mais quand vous partez faire une semaine entière d’essais au Mans, ce qui signifie énormément de kilomètres, les organismes sont forcément mis à rude épreuve. Nous avions même calculé que cela représentait plus de tours de circuit qu’une saison entière de Superbike, en comptant les essais et les qualifications !

L’Endurance, c’est quelque chose que j’aimerai toujours. Aujourd’hui, je dirige le Team d’Endurance Kawasaki Diablo 666 Bolliger, un Team à petit budget, et je commente également les courses sur Eurosport, que demander de plus ! »