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5 MINUTES AVEC OLIVIER JACQUES

Considéré comme une star lors de sa jeune carrière, Olivier Jacques avait impressionné le monde la moto lorsqu’il décrocha une superbe deuxième place sous un véritable déluge au GP de Chine, sur la féroce Kawasaki ZX-RR.
« En 2005, j’avais presque raccroché la compétition quand j’ai soudain reçu un appel de Kawasaki me proposant de remplacer Alex Hoffman, blessé au Portugal lors d’un événement promotionnel. Après quelques instants de réflexion, j’ai donné mon accord et j’ai sauté dans le premier avion pour la Chine.

C’était la première fois que je pilotais un moteur aussi explosif sur des pneus Bridgestone et j’avais vraiment apprécié. La Kawasaki était vraiment bien équilibrée et offrait beaucoup de plaisir sur la pluie, alors que je n’aimais pourtant pas piloter dans ces conditions. Personne, y compris moi, ne s’attendait à ce que je fasse un tel résultat, j’étais en lutte avec Rossi !

Ma deuxième place en Chine est un souvenir très spécial, tout d’abord parce que c’était mon premier podium en MotoGP, mais aussi parce que Yoda était le chef de projet, celui-là même avec qui j’avais remporté le titre 250 en 2000 avec Yamaha Tech 3. Toute mon équipe était folle de joie. Voir le visage des ingénieurs et des mécaniciens restera gravé dans ma mémoire comme un moment très fort de ma carrière.

Suite à cette performance, Kawasaki m’a demandé de rester chez eux comme pilote d’essai jusqu’en 2009, date à laquelle la marque a mis fin à son développement en MotoGP. Ma mission me permettait de travailler en étroite relation avec l’usine, ce qui représentait une superbe opportunité dans ma carrière qui fut d’ailleurs très intense et me donna entière satisfaction.

Mon seul regret est justement de ne pas avoir pu continuer cette mission, mais je pense néanmoins que tout ce travail a permis d’aider l’usine à décrocher ce titre de Champion du Monde Superbike.

Aujourd’hui, je m’occupe de ma famille et je travaille dans l’immobilier en Espagne, ce qui m’occupe suffisamment. Je me réserve toujours du temps pour faire du sport, et notamment du kite-surf. Dans cette discipline, on se fait moins mal qu’à moto lorsqu’on chute ! Je m’implique également au sein de l’organisation Peace and Sport (l’Organisation pour la Paix par le Sport) car pour moi, le sport m’a inculqué les valeurs essentielles de la vie. »