« Nous avons toujours fait travailler les équipes de Superbike et d’Endurance ensemble, et les palmarès des deux sont très similaires. Nous avons remporté le Championnat de France Supersport en 2010 et 2012, le titre Superbike chaque année depuis 2012 et nous sommes en tête du Championnat cette année avec Gregory Leblanc. Dans le même temps, nous avons remporté à trois reprises les 24H du Mans et le Bol d’Or. Gérer ces deux activités, c’est très intensif et il nous faut toujours être très organisé.

Si j’avais une préférence entre les deux, ce serait pour l’Endurance car le travail est plus difficile et la stratégie importe à tous les niveaux. Remporter le Bol d’Or ou les 24H du Mans, c’est donc un grand sentiment.

La chose la plus difficile est de gérer tout le monde pendant toute une semaine de course et de les garder motivés, qu’ils soient mécaniciens, membres du staff ou pilotes. Nous pratiquons l’Endurance en compétition depuis 1993 et, chaque année, nous apprenons un peu plus de notre métier. Je travaille avec les mêmes mécaniciens et le même staff depuis longtemps, et, pour moi, si on veut gagner, il faut disposer d’un personnel très stable ; c’est la clé !

J’ai couru il y a longtemps dans la légendaire Coupe RD350LC, en 1983. Cela n’a pas été un grand succès pour moi, en fait, je me suis rendu que j’étais meilleur mécanicien que pilote. »