« Je suppose que c’est un métier de rêve pour quiconque aime la course, bien que ma famille puisse être en désaccord ! Bien sûr on voyage beaucoup, certains circuits font plaisir, d’autres un peu moins…
Les installations sur le circuit de Silverstone sont incomparables, il est également génial de travailler au Qatar car il n’y a pas de mobile-homes, les pilotes ne peuvent pas se cacher ! Nous avons toujours hâte d’aller au Mugello et à Phillip Island, l’atmosphère y est fantastique et ce sont des lieux magnifiques à visiter. Bien sûr, certains pilotes participent à cette atmosphère, autant que la piste. Quand Rossi gagne à Assen comme il l’a fait dernièrement, ou quand Rea signe un doublé à Imola, les fans sont déchaînés, c’est incroyable.
Je pense que la meilleure partie du métier, c’est d’interviewer les pilotes dans le parc fermé. C’est là que vous recueillez leur émotion, c’est autre chose que les discours de communiqués de presse. Jonathan Rea est un personnage vraiment intéressant, il est honnête, il a un regard positif sur la vie et consacre toujours du temps aux médias.
Avant chaque manche du Championnat du Monde Superbike, je réalise également un sujet sur le circuit en compagnie d’un bon pilote. Pour cela, je monte dans l’Alpha Romeo 4C, mais nous ne laissons pas les pilotes au volant !
J’ai moi-même aussi roulé sur piste. Je pilotais une Ninja ZX-6R au Club Racing de Grande-Bretagne et je pense que cela vous donne un aperçu de la vie de pilote et de leur mentalité. Mon plus grand souvenir de course est aussi lié à Kawasaki. En 1998, j’ai pu conduire la Ninja ZX-7RR, que Chris Walker pilotait en Superbike Britannique, sur deux circuits différents, Rockingham et Mallory. C’était vraiment spécial, et tellement rapide ! »